En vue des Jeux olympiques de 1976, les voies de l’Expo-Express de l’île Notre-Dame sont démantelées afin de permettre la construction du Bassin olympique, ce qui rend le pont inutile. Il est à l’abandon depuis lors et constitue, avec le bâtiment d’accueil de La Ronde, le seul vestige matériel de l’Expo-Express est le deuxième texte sur le patrimoine bâti dans le plan directeur du parc Jean-Drapeau présenté cette semaine.
Au tournant des années 2000, l’extrémité ouest du pont a à son tour été condamnée par la construction du nouveau bâtiment administratif et entrepôt de La Ronde. Pourtant, le pont de l’Expo-Express est sans doute un des vestiges de l’Expo des plus uniques du parc Jean-Drapeau.
L’Expo-Express était un train automatisé qui a constitué le principal moyen de transport sur le site de l’Expo 67 et qui reliait la Cité du Havre à La Ronde en passant par trois stations intermédiaires. Franchissant le chenal Le Moyne, le pont de l’Expo-Express a été érigé dans le but de relier l’île Notre-Dame à la station de La Ronde qui était le terminus du circuit.
L’Expo-Express devant être démantelé après l’Expo 67, le pont a été conçu comme une structure temporaire. Il est constitué d’une simple structure d’acier de 232 mètres de long et de 10 mètres de large formée d’une passerelle pour piétons et d’un passage pour les voies ferrées. Cinq piliers de béton ancrés dans la roche du chenal Le Moyne supportent deux poutres-caissons qui soutiennent les rails d’acier des voies du chemin de fer.
Le pont reprendrais vit selon le nouveau plan directeur du parc Jean-Drapeau. Le terme est souvent galvaudé, mais il serait transformer dans le style de High line Park à New York. Les suggestions du plan favorise sa conservation, qui constitue un point d’observation du paysage unique, et la création d’aménagements permettant d’y accéder et d’apprécier les points de vue dégagés sur le fleuve et du pont Jacques-Cartier.
D’une longueur de 395 mètres et d’une largeur de 10 mètres. On imagine des espaces pour piétons avec mobilier urbain et bacs de plantation ainsi qu’une pistes cyclable bidirectionnelle. De tout le plan directeur voici celui qui nous inspire le plus.
Aujourd’hui, la structure principale du pont et le tablier sont plutôt intacts, mais très rouillés, ce qui lui donne l’apparence d’un vestige industriel abandonné. Bien qu’inaccessible au public, le pont offre une expérience visuelle singulière.
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