Pendant que les médias traditionnels en ont que pour les quelques lignes du nouveau plan directeur du parc Jean-Drapeau qui mentionne que la présence de l’automobile pourrait-peut-être-éventuellement-réduit des îles de l’Expo.
En quelques articles à paraître dans les prochains, jours, nous allons vous présenter les grandes lignes directrices ayant un lien avec le patrimoine qui fait partie de l’annonce importante d’aujourd’hui. Notre premier texte parle bien sûr de la Place des Nations.
La grande agora à plusieurs niveaux composée d’une place centrale était l’épicentre de l’exposition universelle de 1967. Les cérémonies d’ouvertures et de grands spectacles y ont eu lieu toute l’été. L’endroit se situe à l’extrémité sud de l’île Sainte-Hélène, entre le parterre de l’Espace 67 et les rives du fleuve, dans l’ombre du pont de
la Concorde.
La Place des Nations est utilisée lors de nombreux spectacles et événements, dont la première présentation du Festival international de jazz de Montréal. L’histoire récente témoigne de graves pertes de qualité patrimoniale et environnementale dans ce secteur.
En 2013, la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec avaient annoncé la restauration de la Place des Nations en prévision du 375e anniversaire de Montréal et du 50e anniversaire d’Expo 67. Le projet avait finalement été annulé par le Maire de l’époque, Denis Coderre au profit d’Evenko. L’Espace 67 est principalement destiné à des évènements de grande envergure comme le populaire festival Osheaga
En 2016, la dégradation avancée de la Place des Nations à la suite d’années de négligence force sa fermeture au public pour des raisons de sécurité. Depuis, l’endroit sert d’espace de rangement pour la ville.
L’entité paysagère de la Place des Nations et du lac des Cygnes semble aujourd’hui oubliée, voire en ruine. Elle est à la fois coupée du reste du Parc par l’étendue minéralisée de l’Espace 67 et divisée par le pont de la Concorde, qui isole la Place des Nations à l’extrémité de l’île.
Le réaménagement de ce secteur devrait mettre en lumière l’héritage patrimonial du site et son importance dans l’histoire du Parc. La réhabilitation de la Place des Nations créera ainsi, à la pointe sud de l’île Sainte-Hélène, un nouvel
espace commun urbain, une place ouverte, inclusive et participative consacrée aux rencontres pouvant accueillir 7 000 personnes.
À l’intérieur de la place, la multiplication des expériences avec l’eau se traduit par la restauration des bassins d’origine et par l’agrandissement du lac des Cygnes, qui s’imbrique avec les aménagements du lieu. La création d’aires de service grâce à la reconstruction des espaces vitrés sous les gradins anime l’endroit et en fait un véritable lieu de destination pour les citadins, les cyclistes, les promeneurs et les touristes.
Maintenant, reste à savoir si cette fois sera la bonne pour la Place des Nations qui a vu plusieurs fois des plans pour sa revitalisation pour être finalement repoussé par des projets d’autres ordres.
D’autres textes sur le plan directeur seront publiés dans les prochains jours, en attendant, jetez un coup d’oeil sur l’annonce de la Biosphère qui change de gestion.
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Très mauvaise idée !!!
Une autre vocation pour la Place des Nations? | La Presse » https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2019-07-20/une-autre-vocation-pour-la-place-des-nations